Ce ver « filtreur » vit dans un tube, en colonie et se colle sur les coques des bateaux et tout particulièrement sur ses parties métalliques. Ce sujet a fait l’objet d’études dans les années 1998 – 2000 avec la contribution de l’Ifremer, mais aucune solution à ce jour ne permet de lutter contre cette invasion dans le port de Vannes.
Ce ver se plait tout particulièrement dans une eau saumâtre, comme c’est le cas devant la Place Gambetta.
Le seul moyen palliatif que nous connaissons consiste à trouver le meilleur anti-fouling pour ralentir la fixation de ce « fico ». Plusieurs de nos adhérents utilisent du VELOX qui, si il appliqué suivant les prescriptions du fabricant, protège assez bien hélice et arbre.
Sur la photo ci-dessous, un morceau enlevé à la main par un plaisancier sur son bateau dont l’hélice et le moteur d’étrave étaient bloqués.
Le "Fico" s'agglutine au point de former des paquets sur certaines parties du bateau.
Ci-dessous des morceaux extraits de la quille et "exposés" sur la plateforme arrière du bateau du plaisancier:
La quille (ainsi que l'hélice) est envahie du "Fico" en quelques mois:
C’est pourquoi, nous demandons avec insistance depuis des années à la CPM de réaliser un patin d’échouage au niveau de la cale du pont de Kérino. En effet, ceci permettrait à chacun de pouvoir se débarrasser (1) du «Fico» pour pouvoir sortir son bateau du port de Vannes…
(1): en récupérant ceux-ci dans des sacs pour une évacuation spécialisée.
Malgré l’importance du sujet, cet investissement est repoussé d’année en année par la CPM, comme si le sujet était négligeable, alors qu’il est majeur pour la plaisance!
William
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