Pour l'Ascension, cette année l'APPV vous a proposé une sortie à Etel.
ETEL a mauvaise réputation depuis le 3 octobre 1958 où Alain Bombard a voulu prouver au monde entier que ses bateaux en caoutchouc étaient les meilleurs du monde et qu'ils pouvaient franchir la barre d'Etel. Cela fit 9 morts dont 8 sauveteurs d'Etel.
Tous les ans beaucoup de bateaux s'échouent encore sur cette barre. Il s'agit en grande majorité de plaisanciers qui pensent pouvoir entrer sans l'aide du sémaphore et qui s'engagent dans la passe, VHF éteinte.
Bref Etel est une escale que les plaisanciers évitent ce qui nous a permis pour ce grand WE de l'Ascension où tous les ports sont surchargés d'avoir de la place et un super accueil.
Il existe aussi une légende que l'on entend parfois à l'ombre de la lune, lorsque le soleil s'est endormi derrière l'île de Groix. Elle raconte comment une jeune et belle femme, nuisette transparente et très attentionnée envers les habitants et les pêcheurs de la Ria, a été enlevée par des pirates dans les dunes.
Alors que le bateau franchit l'embouchure vers le large, elle lance à la mer une poignée de sable en criant "Stang" - banc de sable en breton - et la barre naquit, pour protéger les habitants des impétrants en son absence.
Eole, comme pour récompenser les plus téméraires de notre association, nous envoya une petite brise d'Est pour nous pousser vers notre destination ce qui permit à la flottille d'arriver en avance et de tirer des bords devant la barre en pêchant. Le soir le bar était au menu.
Vers 16h30 (3h avant et 2h après la pleine mer ), nous contactâmes le sémaphore sur le canal 13. Le sémaphoriste, très aimable et très professionnel nous pris en charge et nous fit entrer dans la Ria sans problème.
Le lendemain nous rendîmes visite à ce gardien du sémaphore qui nous expliqua tout et nous permit de le regarder travailler ( les visites sont autorisées et gratuites).
Le samedi, date du retour, la sortie fut un peu plus mouvementée car nous avions 20 N de vent d'Ouest et des creux de 2 mètres.Mais pour cette flottille d'élites, véritable garde prétorienne, il en faut davantage pour les faire trembler.
Miguel à bord de Sirius
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