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Convivialité, esprit d'entraide, et création d'un lien social entre tous les plaisanciers qui fréquentent le port de Vannes

vendredi 1 novembre 2024

Anniversaire

Ce vendredi 25 octobre était le jour anniversaire de Maryvonne, qui a été fêté comme il se doit au local de l’APPV avec de nombreux amis navigateurs. 


Le Président étant parti en vacances, ceux-ci ont pris la liberté de s’installer à l’extérieur du local et ils ont bien fait.     


Merci les amis pour cette belle photo de « famille ». 

William 




lundi 23 septembre 2024

Sortie en flottille YEU

Une bien belle sortie en flottille avec une destination un peu modifiée, tenant compte des vents et des courants pour que « nos bateaux soient les plus à l’aise possible » !

Six bateaux ont fait route vers le Sud : Le Crouesty, Piriac, L’Herbaudière (Noirmoutier) puis Pornic, La Turballe, Pénerf, Port Halliguen et le retour au port de Vannes…




Merci à Patrick qui a réalisé un énorme travail pour couvrir cette sortie, avec un récit très détaillé pour chaque étape et de nombreuses photos qui sont à consulter sur le lien suivant:

https://www.polarsteps.com/PatrickTWN/13866939-sortie-appv-septembre-2024


Rénovation de "Le Boréale"



Le Boréale est un bateau de 104 ans, qui appartient à l'association "Les voiles océanes". Le bateau a été mis au sec, à Vannes, le 20 septembre 2024, pour une importante rénovation.



 Premier démontage sur la cale du port devant "Le Brief".




Un peu de "Fico" à enlever, mais à comparer avec les parties métalliques de nos bateaux, cela reste raisonnable...


lundi 2 septembre 2024

De ARZAL à MADERE...

 


Notre ami Patrick partage avec tous les adhérents de l'APPV sa belle navigation de ARZAL à MADERE, en cliquant simplement sur le lien suivant : 

 https://www.polarsteps.com/PatrickTWN/11390519-roch-hir-2024

Remarque : nul besoin de télécharger l’application « Polarsteps ». Par ailleurs, aucun chargement d’images (photos) n’est fait sur votre PC ou smartphone, c’est un simple visionnage (ce n’est pas comme WhatsApp qui télécharge toutes les images pour pouvoir les visionner !).


C'est très imagé, très bien conté et donc très intéressant. 


C'est un voyage que Patrick nous offre, alors prenez un moment et régalez-vous!


Merci Patrick


William

lundi 3 juin 2024

Sortie de printemps "La forêt Fouesnant"

 Encore une belle sortie, du 27 au 30 mai, même si nous avons dû adapter la navigation aux caprices du vent et de l'état de la mer...


Horizon dans le Golfe ouvre la voie à la flottille (blue sea en second plan).


Lundi 27 mai : 10 bateaux se sont inscrits à la traditionnelle sortie de Printemps de l’APPV. La flottille se retrouve vers les 11 heures, soit en visuel à la sortie du port du Crouesty, soit par VHF. 

Nous sommes attendus à Port Haliguen, dans le bassin du Mané pour l’ouverture à 17 heures.

En ce printemps bien arrosé et frais cette journée apparaît comme une agréable parenthèse.


Port Haliguen, le bassin du Mané.


L’apéro ponton de 19 heures offert par l’APPV est l’occasion d’échanger et de faire de nouvelles connaissances.  C’est un vrai moment de convivialité.

20 Heures : la petite bruine qui commence à tomber se charge de nous disperser.


Mardi 28 mai : La météo en préoccupe plus d’un. Il est annoncé un vent de sud-ouest force 5 et une mer agitée. Epsilon est parti en éclaireur. Derrière, la flotte commence à manœuvrer : il est 8h30.



Bluesea, le nouveau bateau d'Yves.


Un ris dans la grand-voile et petit foc sur étai largable, Pazenn entame ses virements de bord, une fois passé Toul Bras. Le vent est bien au rendez-vous avec des rafales à 25 nœuds. Nous sommes au début du jusant, ce qui, vent contre le courant accentue, s’il en était besoin, la houle d’Ouest.



PAZENN en pleine action.


Trop pour Horizon l’ACM 31 de William et Murièle qui sont contraints de faire demi-tour, bientôt suivi de Masayumé dont l'équipage n'est pas encore amariné...

Le vent de Sud-Ouest permet heureusement de remonter sur un seul bord jusqu’à Port Louis, notre première étape. Les arrivées s’étalent de 12 heures à 18 heures en fonction des départs et de la vélocité des voiliers, Souvenirs de belles glisses et d’estomacs barbouillés pour certains.

19 heures : la pluie revient. Les équipages continuent d’échanger leurs impressions en se répartissant à l’abri sur 3 ou 4 voiliers. Décision est prise d’annuler l’étape de La Forêt Fouesnant, un vent de force 5 d’Ouest étant annoncé pour le lendemain.

Mercredi 29 mai : 7 heures, pluie dense et brouillard ! Quelques ombres glissent sans bruit dans les rues vides de Port Louis où le vent s’engouffre avec force.  Pilalao nous quitte comme prévu direction La Trinité sur mer.

Epsilon annonce le soleil pour 20 heures . . . et soleil il y eut !

Malgré ce temps chagrin la journée passe vite. Merci à Gérard pour l’idée d’aller visiter le musée de Port Louis de la part de ceux qui se sont laissés tenter.

En soirée, toujours pas de réunion ponton au vu du vent froid qui balaye toujours les pontons, ce qui n’empêche pas les rencontres et échanges techniques entre les bateaux. 


Jeudi 30 mai : 

Décision a été prise la veille de se rendre à Port-Tudy. Il fait enfin grand beau temps et le vent d’Ouest de 12-15 nœuds amène la flottille sur un bord. 

Groix, si près de la grande ville de Lorient, garde le charme fou des Îles : l’arrivée du Courrier chargé de passagers avec valises à roulettes, retrouvailles des familles et embrassades sur les quais. Et très vite dès qu’on s’éloigne des quais on retrouve les chemins côtiers bordés d’une végétation dense qui mènent le promeneur vers le petit Port de port Lay. 

Les six voiliers restant (Epsilon a prolongé son séjour à Port Louis) se retrouvent au ponton visiteurs ce qui est un soulagement et permet avec le soleil revenu un apéro ponton clôturant de belle manière cette semaine de navigation. 



Vendredi, c’est « retour à la base », mais pas pour tout le monde. En effet Gilles (Viking) a négocié une visite à la brasserie de l’île de Groix et il amène dans son sillage un bel équipage de 10 personnes. 

Visite très intéressante sur le processus de fabrication, la qualité des produits et l'engagement du directeur avec sa femme pour nouer des partenariats locaux.

Et le retour qui se fera en ordre dispersé avec des destinations diverses.

Bernard.




jeudi 28 mars 2024

Sortie "Hiver" de l'APPV

La première sortie de l’année pour l’APPV, celle d’hiver - bien qu’elle ait eu lieu le premier jour du printemps - a eu comme destination la ville de Saint Nazaire dont le développement est lié à celui de son port.

Trois visites regroupant plus de 20 personnes (dans la joie et la bonne humeur),  ont été faites durant cette journée.


La plus marquante peut-être, était les chantiers de l’Atlantique, véritable ville dans la ville ; durant 1h30, en car, nous avons déambulé dans un cadre strict. Si le port de Saint Nazaire a vu le départ de nombreux paquebots, au XXème siècle, il a été décidé que son port serait réservé à la construction des paquebots tandis que celui du Havre serait utilisé au transport afin d’éviter une concurrence inutile et dommageable.

Historique

Au milieu du XIX siècle St Nazaire n’était qu'un bourg, l'activité maritime étant centrée sur le pilotage en Loire. Avec l'ouverture de lignes transatlantiques pour l'Amérique le besoin de construction de grands bateaux de ligne, essentiellement produits à l'étranger, est devenu urgent.

Le premier bassin à flot du port, St Nazaire - Penhoët, fut construit entre 1847 et 1856.

La concession de la ligne transatlantique à partir de St Nazaire fera naître la Compagnie Générale Transatlantique (CGT - août 1861). Celle ci ayant obligation de faire construire en France 50% de ses bateaux se tournera vers le chantier écossais de Greenock, faisant appel à un jeune ingénieur, John SCOTT, passé maître dans la construction métallique. Un premier contrat conclu avec les écossais concerne 5 paquebots qui seront construits sur le site des cales de lancement de Penhoët, dont l'Impératrice Eugénie (108 m et 3200 tonneaux).

Le second bassin sera construit entre 1862 et 1881.

Après 10 années de pause la construction navale reprend avec la construction de paquebots, cuirassés, croiseurs de tailles en constante augmentation.


Début XXème une entreprise distincte de la CGT est créée pour la construction navale, la Société des Chantiers et Ateliers de ST Nazaire. Avec une deuxième société, Chantiers et Ateliers de la Loire, les deux chantiers vont construire pendant un peu plus d'un demi siècle 273 bateaux de commerce et 117 unités pour la Marine Nationale. La construction connaît de nombreuses évolutions techniques, motorisation vapeur et diesel, assemblage riveté puis soudé des coques et structures.

Pendant la seconde guerre mondiale le port verra la construction de la base sous marine abritant les sous marins allemands et l'écluse fortifiée. Le port et la ville seront dévastés par les bombardements alliés.

Après guerre l'activité s'est progressivement intensifiée, avec des réalisations de renom paquebots France (3), Queen Mary II, navires militaires porte avion Foch, Mistral..

La construction à l'origine réalisée sur cale est transférée dans des bassins vidangeables (forme de radoub).  

Aujourd'hui les chantiers livrent 3 paquebots par an et les commandes affluent, principalement pour la croisière.


Récemment l'activité de construction a été étendue aux Énergies Marines Renouvelables (EMR) avec les parcs offshores.

Le développement de la propulsion vélique est également une nouvelle activité, projets Solidsail et Seakite.

Étapes et organisation de la construction de navires

En provenance d'aciéries les tôles > 15mm de 20m sont entreposées sur parc, tandis que les moins épaisses arrivent en bobines déroulées sur site, puis entreposées sur parc. Il faut environ 60000 t d'acier par paquebot. Deux qualités d'acier sont utilisées, standard de couleur grise pour l'essentiel, haute résistance (HR) de couleur rose pour les œuvres vives du navire.

Les tôles sont déplacées dans la zone d'usinage par de nombreux portiques à électro aimants. Les tôles sont ensuite grenaillées, peintes avec un primaire de protection.

Dès le découpage chaque élément est marqué d'un repère qui identifie le navire et l'emplacement de ce dernier. Aujourd'hui des robots avec torche plasma sont majoritairement utilisés.

Les premiers assemblages sont réalisés en ateliers, puis en extérieur. Un partie des éléments passe par un atelier de formage pour les formes courbes.

Les différentes parties découpées seront assemblées par panneaux sur des aires extérieures, quelques alvéoles ouvertes permettant toutefois un travail à l'abri des intempéries.


Les panneaux sont réalisés à l'envers et « pré armés », de façon à simplifier le travail d'armement final après assemblage. Plusieurs panneaux seront ensuite assemblés en bloc, un petit immeuble, qui doit respecter le tirant d'air (72m) et la charge utile du portique. Ce dernier le Très Haut Portique (THP) installé en 2022 à une capacité de 1400 t (1200 t de charge).

Avant de passer à l'assemblage dans la forme, une étape cruciale est nécessaire, disposer la ligne de tins, cales de bétons superposé d'une cale de bois qui doit être conforme à la géométrie, masse du fond du navire. Ce sont des géomètres experts spécialisés qui ont la charge de cette tâche essentielle.

Progressivement les blocs seront assemblés par des armées de soudeurs, parfois équipés de robots de soudage. Selon la taille du navire celui ci est assemblé pour partie dans la forme haute pour ensuite être déplacée en forme basse, ou directement assemblé en forme basse. Le déplacement est effectué en étanchant temporairement la partie réalisée, par flottaison après remplissage de la forme.

Lorsque l'assemblage est fait, l'essentiel de la peinture est réalisé, le navire étant ensuite transféré en bassin d'armement pour achever sa construction. Deux formes sont disponibles, la forme C la plus large et la forme Joubert.

La phase armement, dernière étape, consiste à terminer le montage ou l'assemblage des parties pré-montées, techniques, cabines, lieux de restauration, divertissements, ascenseurs... 

La première photo est issue de cette page: VAH-TOME_2_PANORAMA_DES_PATRIMOINES.pdf

Avant l'achèvement des essais partiels sont réalisés, puis les essais complets de chaque sous ensemble technique. La phase finale étant les essais en mer qui valident la réalisation, dans les 2 derniers mois avant livraison. A ce stade une partie du personnel d’exploitation du navire est présent pour se familiariser afin d'être rapidement opérationnel.

Deux cérémonies ont lieu avant le début d'exploitation. Celle du changement de pavillon, le pavillon du pays d'immatriculation et de l'armateur remplaçant le drapeau français et celui des Chantiers de l'Atlantique. La seconde, grande tradition, étant le baptême du navire.

Le départ d'un navire attire toujours un grand nombre de spectateurs objet de fierté pour la ville et la région. 

Pierre SAURY (à droite de la photo).

 

Sources :

Site de Renversante 

 https://www.saint-nazaire-tourisme.com/les-visites/les-visites-industrielles/chantiers-navals/

Documents :

Livre ; Les chantiers navals de Saint-Nazaire – Le goût des défis – Eric Lescaudron  et Florence Le ROUX- édition La Geste - ISBN 979-10-353-0384-6

https://www.saintnazaire.fr/fileadmin/images/VAH-TOME_2_PANORAMA_DES_PATRIMOINES.pdf

https://www.nantes.port.fr/fr/nantes-saint-nazaire-port/lhistoire-du-port

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_navires_construits_aux_Chantiers_de_l%27Atlantique

https://www.20minutes.fr/economie/4061429-20231109-chantiers-saint-nazaire-bateaux-croisiere-fabriquent-rythme-effrene

https://chantiers-atlantique.com/references/solid-sail-aeoldrive/

https://beyond-the-sea.com/

 

Le musée Escal’Atlantique, unique en Europe, situé dans les fortifications de la base navale,  était la seconde visite ; nous avons pu découvrir l’intérieur des paquebots transatlantiques de la seconde moitié du XIXème siècle au milieu du XXème. Ces navires étaient destinés au transport de voyageurs dont de nombreux immigrés, de courriers et de marchandises sur des lignes régulières (à distinguer des bateaux de croisières) en direction de l’Amérique Centrale (Mexique, Panama, Les Antilles…), chaque grand port ayant ses propres destinations. Les départs vers l’Amérique du Nord se faisaient du  port du Havre, de Marseille vers les pays méditerranéens entre autres, de Bordeaux pour le Brésil etc… Ces lignes régulières répondaient aux grandes migrations de la fin du XIX et début XX èmes siècles des populations européennes  au gré des événements.

Parmi les nombreux paquebots, les plus célèbres étaient le France, le Normandie,  Ile de France,Princesse Eugénie, LibertéProvence …

Si la propulsion se faisait à l’aide du charbon dans un premier temps, ce dernier  est abandonné pour le fioul dans les années 30, plus facile et plus léger à transporter. Au fil du temps, ces navires furent de plus en plus luxueux, confortables  et rapides. Une course frénétique s’est engagée pour la réduction du temps de voyage avec l’apparition et le développement de l’aviation. La navigation ne pouvant rivaliser, les armateurs ont misé sur le confort et le luxe à la française. Ainsi, la CGT(Compagnie Générale Transatlantique) a accordé une place d’honneur aux vins servis à bord (environ 75000 litres) participant à la renommée internationale de la flotte française.

Les visiteurs ont déambulé dans le musée comme dans un paquebot, découvrant bar, cabines, salle de restauration, salle des machines, ponts sur lesquels les voyageurs se reposaient, se promenaient ou jouaient, salons et  timonerie. Cette dernière était un espace calme propice à la concentration à côté de laquelle se trouvait la cabine du commandant prompt à agir en cas de problèmes. Celui-ci était un véritable représentant de la compagnie auprès des passagers.


Les voyageurs pénétraient dans le bateau par le hall d’accueil décoré et spacieux (il constituait la première impression du voyage à venir) avant de parcourir le labyrinthe de couloirs et de gagner leur cabine. Les décors en bois des premiers paquebots seront délaissés pour des décors en laque ou en verre (afin d’éviter les incendies possibles).

Dès le XIXème siècle, une variété de petits salons complétaient les grands : fumoir pour les messieurs, salon pour les dames, salons de danse, de musique, de jeux, de correspondance, de  lecture. Ils permettaient de se rencontrer et de se divertir pour atténuer ou faire oublier les angoisses du voyage. 

Un journal était édité à bord chaque jour dans lequel les voyageurs pouvaient s’informer des activités organisées par le commissaire de bord ainsi que des menus,  de la fréquence du changement d’heure et toutes les informations utiles.

Une autre partie du bateau était réservée aux voyageurs moins fortunés, les migrants. Regroupés dans des espaces plus étroits, ils dormaient dans des cabines dortoirs. 


Les conditions sanitaires étant à peine acceptables, il n’était pas rare que des maladies contagieuses se propagent durant le voyage.

Murièle

 

L’Ecomusée a constitué la troisième et dernière visite de cette journée bien remplie. Ce musée est une sorte de rendez-vous avec l'histoire.

Saint Nazaire a connu un développement fulgurant autour de son port. Les collections de l’écomusée, maquettes, objets, films et photos d’archives vous font voyager dans l’histoire étonnante de cette ville construite deux fois en un siècle.

L’histoire de Saint-Nazaire est faite de moments heureux, la conquête de la mer et du ciel, la recherche du progrès social, mais aussi d’heures sombres, comme la Seconde Guerre mondiale. L’exposition permanente vous fait voyager à travers cette histoire, de la création du port et de la cité au 19e siècle à la reconstruction de la ville dans les années 1950…

Gérard


A peine cette journée passée, nous réfléchissons déjà à la sortie de l’hiver prochain et espérons qu’elle satisfera toujours autant les  participants dans un moment de chaleureuse convivialité.

samedi 23 mars 2024

C'est la saison du "Fico"

 Chers adhérents,

Avec la saison du Fico, nous devons sortir les grattoirs et les karchers...

Bon courage à tous!


Gérard en pleine action sur "El Djinn"



"Argos" (bateau de Jean-Pierre) au sortir de l'eau


lundi 4 mars 2024

Nouvelles de la mission ADEPA



Nous avons reçu des nouvelles de Daniel que nous reproduisons intégralement à votre attention:

Bonjour William,

Tout va bien pour nous.

Nous avons bien entamé notre troisième saison, nous reviendrons sur Arradon vers le 22 mai pour repartir pour une saison de plus en novembre.

Nous continuons à visiter l'arc antillais de long en large et surtout du nord au sud. Il y a un mois nous étions à Grenade.

En ce moment nous sommes sur le point de Martinique, après avoir fait le carnaval, pour la Dominique revoir KWA pour leur emmener toujours un peu de matos.

Puis classique les Saintes, Marie Galante, Guadeloupe avant de remonter plus haut.

Et en début d'année nous sommes déjà aux Antilles.

Je te mets un lien d'un youtubeur qui nous a fait une vidéo très sympa que tu pourras diffuser comme bon te semble.

https://www.youtube.com/watch?v=5g7J911EMOY&t

Au plaisir de te revoir et les gens de l'APPV que tu salueras de notre part.

Amicalement

Daniel


jeudi 22 février 2024

La régate des Oursons: le film de 2023

Comme vous le savez, plusieurs bateaux de l'APPV participent chaque année à la Régate des Oursons. En 2023, El Djinn, Horizon et Olsevisa accompagnaient les enfants.

La page 19 de notre bulletin annuel N°82 relate ces journées passées en compagnie d'enfants qui sont pris en charge par l'hôpital Debré à Paris.






Le film est maintenant disponible sur Youtube, sur le lien suivant:

https://www.youtube.com/watch?v=rBn_QOu6SCg

mardi 13 février 2024

Tour du port de Vannes par grande marée

 Petit reportage photo du lundi matin 12 février par coefficient 110. 







    Le niveau d'eau dans le bassin devant le place         

    Gambetta se rapproche du quai...








Place du Poids public, l'eau sort des caniveaux 

et se répand.








Les poteaux "guide" sur les pontons ont presque 

disparu!









Le mini parking dit "Avitaillement" prend 

également l'eau!







Nous sommes presque sur le chemin piétons!








La passerelle devant chez Lepennec...








L'ancienne cale au Pont vert.








Tirant d'eau sous le pont Kérino.








Passage fermé rive gauche.








Devant la capitainerie.





Et je peux ajouter vos photos...

William



lundi 12 février 2024

Conférence du 9 février 2024

 L’APPV organise des sorties, plaide la cause des plaisanciers mais pas seulement. Elle organise aussi des conférences. Il y en avait eu une avec Loïc Lepage, cette fois-ci, ce fut avec Alain Maignan.

Mais qui est Alain Maignan ?

Facteur de profession à Plélan le Grand, de parents paysans, sa passion l’a mené vers la mer, vers les bateaux qu’il allait voir lorsqu’il était jeune, lui, le terrien.

Jusque- là, rien d’extraordinaire, presque banal ! 

Ce qui est remarquable,  c’est son exploit qu’un film retrace : un tour du monde en solitaire, sans escale, sur un voilier de plaisance de 10 mètres 22, le « Shouten » avec peu de technologie, sans assistance, en 185 jours (pas plus, Alain doit reprendre le boulot !). Ce sera Nicole, sa compagne, qui lui donnera les informations météo…


Pour réaliser ce rêve, il a fallu économiser beaucoup, cumuler ses jours de congé et mettre à contribution, amis, famille et Nicole. Il partira le 7 octobre 2006 du port de la Trinité sur mer, embarquant avec lui une tonne de victuailles  ( trop lourds pour le bateau ) – pas les moyens de se procurer des aliments lyophilisés, coûteux  - quelques bouteilles d’eau, du matériel de base pour pallier aux urgences, le minimum vital. Sa famille, ses amis et des curieux accompagnent  son départ ; ce seront les mêmes à son retour, grossis d’une foule nombreuse et admirative.

Durant cette aventure un peu folle, Alain se filme dans les meilleurs moments comme dans les mauvais ( 90% de mauvais pour 10 % de bons à ses dires ). Que de galères : panne du radar, le GPS qui ne détecte pas les icebergs, panne du désalinisateur, déchirure de la voile après le passage du cap Horn, panne du pilotage automatique, infiltration de l’eau dans le bateau qui l’obligera à éponger tous les jours… Plusieurs fois l’accident mortel aurait pu le faucher – c’est « la mort aux trousses » : coincé en haut du mât, à 14 mètres, pendant des heures, ou encore lorsque le voilier se couche, Alain agrippé au mât, à cause de méchantes vagues. Sans parler, des multiples blessures…



A-t-il eu de la chance ? Oui, assurément, Alain le confirme, il aurait pu y « laisser sa peau » et dans ces moments, il pense à sa famille et à Tabarly pour lequel il voue une admiration indéfectible.

Des moments de désespoir, d’angoisse, de peur, de doute, il y en a eu tout au long de son périple. Mais Alain va au bout, au bout de son rêve : c’est sa force !

Il reprendra son activité professionnelle après avoir hésité : pas si simple de revivre le quotidien après une telle aventure. Il y a forcément un « avant » et un « après » !

Qu’à cela ne tienne ! D’autres projets se dessinent.


A la suite de ce film réalisé par FR3, Alain, très applaudi,  répondra aux questions posées par le public composé d’une soixantaine de personnes, pour la plupart des plaisanciers, très intéressés.


Un pot de l’amitié et une dédicace du livre d’Alain « Le facteur au long cours » clôtureront cette soirée.

Murièle